L’anglais n’est plus une compétence — c’est une posture.
Dans un environnement professionnel de plus en plus international, parler anglais n’est plus un “plus” : c’est un pré-requis. Pourtant, même les leaders les plus expérimentés peuvent se sentir vulnérables lorsqu’ils doivent s’exprimer dans une langue qui n’est pas la leur.
Et si, plutôt que de viser la perfection linguistique, on apprenait à parler avec impact même avec un accent ?
C’est tout l’enjeu de la prise de parole en anglais pour les non-natifs : transformer la peur en puissance, et l’accent en signature.
Les 3 blocages les plus fréquents
1. “Mon accent n’est pas parfait”
C’est probablement le frein le plus courant. Beaucoup de francophones pensent qu’un accent étranger est un défaut.
➡️ En réalité, c’est une marque d’identité. Ce qui compte, c’est la clarté du message et la confiance que vous inspirez.
Les grands leaders internationaux (Satya Nadella, Christine Lagarde, etc.) parlent tous avec un accent et personne ne s’en soucie.
2. “Je perds mes mots quand je parle anglais”
La fluidité ne vient pas d’un vocabulaire infini, mais de la préparation stratégique.
➡️ Identifiez vos phrases piliers : des expressions que vous pouvez réutiliser pour structurer vos idées :
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Let’s focus on…
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The key takeaway here is…
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In other words…
Ces “formules d’impact” vous permettent de gagner du temps, de respirer, et de garder le contrôle de votre message.
3. “Je ne me sens pas légitime pour prendre la parole”
Ce blocage est psychologique, pas linguistique.
➡️ La clé, c’est de passer d’une logique de “parler anglais correctement” à “faire passer un message clairement”.
Le leadership, c’est avant tout une question d’intention.
Vos mots comptent moins que votre énergie, votre regard, votre conviction.
Les leviers pour parler avec impact, même avec un accent
1. Clarté avant complexité
Les meilleurs communicants en anglais ne sont pas les plus “techniques” mais les plus clairs.
Préférez des phrases courtes, des verbes d’action, et un rythme fluide :
Let’s keep it simple. Here’s what matters most.
2. Intonation et rythme
L’impact vient aussi de la musicalité de la voix.
Variez le ton, marquez des pauses, laissez respirer vos phrases.
Le silence est une arme de leadership.
En anglais comme en français, il donne du poids à vos mots.
3. Le pouvoir du storytelling
Un bon exemple ou une anecdote personnelle fait plus d’effet qu’une démonstration théorique.
Les Anglo-Saxons l’ont bien compris : ils communiquent souvent par histoires courtes, marquantes et humaines.
“Last year, we faced the same challenge and here’s what we learned.”
Cas concret : Julie, manager française devenue “impactful speaker”
Julie dirige une équipe internationale. Avant, elle lisait ses notes lors des réunions en anglais. Sa voix tremblait, et son message manquait d’impact.
Après avoir suivi la formation Speak with Impact , Leaders in Action, elle a appris à structurer ses interventions, à poser sa voix, et à utiliser ses propres mots.
Aujourd’hui, elle anime ses réunions avec aisance et autorité , accent compris.
Conclusion : votre accent est un atout, pas un obstacle
Parler anglais avec impact, ce n’est pas effacer son identité linguistique.
C’est affirmer sa présence, sa clarté et sa confiance dans une langue universelle.
Votre accent raconte votre parcours, votre culture, votre différence.
Et c’est précisément ce qui peut vous faire “stand out”.
Parce qu’au fond, parler anglais, ce n’est pas parler comme un natif.
C’est parler comme un leader.

